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La memoria del bianco

Expositions Personelles

Galerie Lee,
9 rue Visconti, 75006 Paris
Exposition du 6 au 27 janvier 2015

Les traces d’écume que les vagues laissent sur le sable du rivage inspirent cette série de peintures réalisées uniquement utilisant la couleur blanche sur une toile de lin naturel. Mon idée est que l’écume des vagues est une matrice de blanc où paysages, réels et éthérés,  prennent force et forme. Ces paysages sont projetés dans une dimension atemporelle, entre figuration et abstraction, sans points de repères. Le blanc à travers ses mouvements variés, ses touches fortes et fantaisistes, laisse sa mémoire puissante mais éphémère sur le sable .
Dans ces paysages j’insère parfois des corps qui émergent et se mélangent avec les arabesques dessinées par l’écume. Ce sont des êtres suspendus dans un moment d’apaisement, d’abandon, d’extase, qui semblent prendre leur énergie intime de l’ eau qui les forge. Ils sont en parfaite harmonie avec le blanc des vagues de la mer, qui les berce et les enveloppe, les cache et les révèle en même temps, dans l’évocation lyrique d’une sorte de pureté d’un monde ancestral.
L’eau dans ces tableaux a pour moi une valeur symbolique que le blanc arrive à figer dans toute sa puissance immédiate. Elle nous renvoie à l’expérience intime, aux étapes de notre existence et aux rêves qui la nourrissent. A’ travers ce travail je tente d’ explorer le pouvoir évocateur du blanc et sa capacité de nous faire franchir la frontière entre réalité et imagination : « The Imagination is not a state but the human existence itself » (William Blake).
Le blanc des vagues apparaît pour moi comme le symbole d’un monde où toutes les couleurs ont disparu, un monde où je retrouve la sensation d’une paix intérieure, un silence absolu, infranchissable.
« Le blanc résonne intérieurement comme un non-son, ce qui correspond à certains silences en musique. C’ est un silence plein de possibilité. Le blanc sonne comme un silence qui pourrait subitement être compris. C’est un néant, qui est jeune ou encore plus exactement un néant d’avant le commencement, d avant la naissance. C’est peut être ainsi que sonnait la terre aux jours blancs de l’ère glaciaire » (W. Kandinsky, « Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier »).

Presse:
Galerie LEE exposition Rossella ROSSI, Artetcommunication.com