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La memoria del bianco

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Solaris III (2014)

Solaris III (2014)

Silenzi di bianco (2014)
dittico 100x240 cm

Silenzi di bianco (2014) dittico 100x240 cm

Silenzi di bianco - dittico sx

Silenzi di bianco - dittico sx

Silenzi di bianco - dittico dx

Silenzi di bianco - dittico dx

Matrice di bianco I  (2014)
90x120 cm

Matrice di bianco I (2014) 90x120 cm

Rossella Rossi  - la memoria del bianco II - trittico

Rossella Rossi - la memoria del bianco II - trittico

L'eco del bianco

L'eco del bianco

L'eco del bianco

L'eco del bianco

L'eco del bianco

L'eco del bianco

Solaris I (2009)   diptych left panel    60 x 60 cm

Solaris I (2009) diptych left panel 60 x 60 cm

Solaris I (2009) 
diptych right panel   60x60 cm

Solaris I (2009) diptych right panel 60x60 cm

La memoria dell'acqua  (2014)    
100x200 cm

La memoria dell'acqua (2014) 100x200 cm

Il filo del bianco I 
(2009)
90 x 120 cm

Il filo del bianco I (2009) 90 x 120 cm

Vertigine bianca | 2020

Vertigine bianca | 2020

Silences II | 2018

Silences II | 2018

Silences I | 2018 by Rossella Rossi

Silences I | 2018 by Rossella Rossi

Le baiser des anges III | 2019

Le baiser des anges III | 2019

Il Bacio | 2018

Il Bacio | 2018

Au matin du monde | 2014

Au matin du monde | 2014

Les traces d’écume que les vagues laissent sur le sable du rivage inspirent la série de peintures  « La memoria del bianco », réalisée uniquement utilisant la couleur blanche sur une toile de lin naturel. Mon idée est que l’écume des vagues est une matrice de blanc où paysages, réels et éthérés,  prennent force et forme. Ces paysages sont projetés dans une dimension atemporelle, entre figuration et abstraction, sans points de repères. Le blanc à travers ses mouvements variés, ses touches fortes et fantaisistes, laisse sa mémoire puissante mais éphémère sur le sable .

Dans ces paysages j’insère parfois des corps qui émergent et se mélangent avec les arabesques dessinées par l’écume. Ce sont des êtres suspendus dans un moment d’apaisement, d’abandon, d’extase, qui semblent prendre leur énergie intime de l’ eau qui les forge. Ils sont en parfaite harmonie avec le blanc des vagues de la mer, qui les berce et les enveloppe, les cache et les révèle en même temps, dans l’évocation lyrique d’une sorte de pureté d’un monde ancestral.

L’eau dans ces tableaux a pour moi une valeur symbolique que le blanc arrive à figer dans toute sa puissance immédiate. Elle nous renvoie à l’expérience intime, aux étapes de notre existence et aux rêves qui la nourrissent. Par ce travail je tente d’ explorer le pouvoir évocateur  du blanc et sa capacité de nous faire franchir la frontière entre réalité et imagination: le blanc des vagues apparaît comme le symbole d’un monde où toutes les couleurs ont disparu, un monde d’un silence absolu et infranchissable.

« Le blanc résonne intérieurement comme un non-son, ce qui correspond à certains silences en musique. C’ est un silence plein de possibilité. Le blanc sonne comme un silence qui pourrait subitement être compris. C’est un néant, qui est jeune ou encore plus exactement un néant d’avant le commencement, d avant la naissance. C’est peut être ainsi que sonnait la terre aux jours blancs de l’ère glaciaire » (W. Kandinsky, « Du spirituel dans l’art et dans la peinture en particulier »).

Esposizione « La Memoria del Bianco », 6-24 gennaio 2015, Galerie Lee, 9 rue Visconti, 75006 Paris